La douleur

Cela peut paraître étrange, mais la douleur est, dans la majorité des cas, bénéfique pour nous.

La douleur est une alarme qui peut se déclencher pour nous avertir d’un potentiel danger. Parfois ce système d’alarma deviens défectueux.  

La douleur aigüe est une douleur récente qui guéri normalement en moins de trois mois. Elle a une fonction de signal d’alarme permettant de prendre les mesures nécessaires face à un danger.

En cas de douleur persistante, le système d’alarme devient hypersensible. Il se déclenche même en l’absence d’un réel danger. Des mécanismes de protection se mettent en place et des douleurs secondaires peuvent apparaitre. La douleur persiste ou se reproduit pendant plus de trois mois. Elle résiste aux traitements habituels même bien conduits.

En quelques chiffres

La douleur persistante

Des impacts négatifs sur la qualité de vie de la personne et sur le système de santé.

Population avec des douleurs persistantes en France

0 %

Echec de prise en charge

0 %

Représente un quart des consultations de médecine générale

0 %

Patients qui accèdent à une prise en charge adaptée

0 %

Causes de la douleur persistante

Facteurs biologiques

Génétiques, comorbidités, sensibilisation centrale de la douleur, déconditionnement physique, déficits de contrôle postural sensori-moteur, stratégies de mouvement mal-adaptatifs (compensations, surcharge, ...), etc.

Facteurs psychologiques

Psycho-émotionnels (anxiété, dépression, stress, ...), comportementaux (évitements ou hyperactivité, ...) ou cognitifs (pensées dysfonctionnelles, croyances inadéquates, hypervigilance, ...)

Facteurs sociaux et d'hygiène de vie

Familiaux, culturels, professionnels, mode de vie, activité physique, sommeil, fatigue, alimentation, surmédication, etc.

L'expérience douloureuse du patient

Sensori-discriminative

Ce que l’on sent engendre les symptômes physiques de la douleur.

Affectivo-émotionnel

Ce que l’on ressent engendre un retentissement émotionnel négatif.

Cognitivo-comportemental

Ce que l’on comprend engendre des croyances, des interprétations et des comportements inadaptés face à la douleur.

Impact sur la qualité de vie du patient

Le maintien de la douleur produit des conséquences qui vont-elles-mêmes renforcer la douleur : par exemple les troubles de sommeil, la limitation des capacités physiques, etc. vont renforcer la problématique douloureuse.

Elle peut affecter l’état émotionnel de la personne ainsi que les facteurs socio-environnementaux dont la perte du travail, l’isolement et la désocialisation.

La science dans la pratique clinique et sportive quotidienne

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